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Marie-Laure Chollet, c’est le nom de cette mère de famille qui, en voulant emprunter de l’argent, s’est fait escroquer. On vous dit tout sur l’arnaque dont elle a été victime.
Arnaque : Marie-Laure tombé dans le piège
Marie-Laure Chollet ne sait plus quoi faire. Trompée par des escrocs sur le net, elle a perdu un peu plus de 300 euros.
Tout a commencé en novembre dernier alors qu’elle surfait sur Facebook. La mère de famille victime de l’arnaque, en faisant défiler le fil d’actualité, tombe sur un post.
En lisant le post, elle s’aperçoit qu’elle peut, en contactant le compte qui l’a publié, régler ses problèmes.
Marie-Laure laisse alors un commentaire en espérant une réponse. Cette réponse, elle va rapidement l’obtenir. Quelques minutes seulement après avoir commenté, la mère de famille reçoit un message.
Dans ce message, le compte baptisé « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » la salue. Puis, lui demande ce qu’elle attend de lui. Sans hésiter, Marie-Laure lui dit vouloir emprunter et si possible, négocier les conditions de remboursement.
« Je leur ai demandé un prêt de 2 500 € remboursable sur 36 mois », a-t-elle raconté.
Notons que lorsqu’elle a pris contact avec la soi-disant société, Marie-Laure avait de gros soucis financiers. Elle était en arrêt maladie et, à cause de plusieurs erreurs administratives, elle ne touchait aucun salaire.
Tomber sur le post était la meilleure chose qu’elle pouvait espérer. Malheureusement, elle ignorait que cela n’était qu’une arnaque.
Elle ne s’est doutée de rien
Quand Marie-Laure leur a demandé si elle pouvait leur emprunter les 2 500 euros, les arnaqueurs lui ont dit oui. Ils lui ont ensuite demandé d’entreprendre quelques démarches et cette dernière s’est tout de suite exécutée.
Notons que leur échange n’est jamais sorti du cadre de Facebook. Pas de mail, ni d’appel, juste des textos sur Messenger. Malgré cela, Marie-Laure ne s’est jamais doutée qu’elle est victime d’une arnaque.
Aveuglée par son désir de recevoir une grosse somme, elle a fait confiance aux arnaqueurs sans prendre le temps d’enquêter.
Pour la mettre en confiance, les escrocs lui ont, dans un premier temps, demandé des papiers. Puis, en la voyant coopérer sans s’interroger, ils ont commencé à lui soutirer de l’argent.
La première fois qu’ils ont demandé de l’argent à Marie-Laure, celle-ci n’a pas hésité. Pensant que cela lui permettrait d’obtenir plus rapidement les 2 500 euros, elle leur a donné ce qu’ils voulaient.
Pour info, le premier versement effectué par Marie-Laure était de 107 euros. Cet argent, elle l’a versé sur un compte appartenant à une certaine Anne-Marie B. Une personne dont elle n’a jamais entendu parler.
Peu de temps après ce premier versement, Marie-Laure est de nouveau frappée par la malchance. Son véhicule tombe en panne, et les réparations requièrent une somme qu’elle n’a pas.
Pour régler le problème de cette arnaque, la mère de famille se tourne une nouvelle fois vers la société fictive.
« Là, je demande 2 500 € supplémentaires, remboursables sur 48 mois. Et très vite, on me répond que cela ne posera aucun souci. On m’écrit : ’Vous aurez le virement, vous avez ma parole », a-t-elle expliqué.
La façon dont elle a décelé l’arnaque
Chaque jour, la « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » adressait des documents à Marie-Laure. Des documents qui devaient servir à accélérer les démarches.
En vrai, la société fictive voulait juste gagner du temps. Elle prévoyait encore de lui soutirer plus d’argent.
La pauvre mère n’a commencé à avoir des doutes sur l’arnaque que quand elle a reçu un contrat de prêt. Dans ce contrat, il y avait le nom d’une certaine Delphine, mais plus celui d’Anne-Marie.
« Le RIB sur lequel j’ai fait les versements appartenait à Anne-Marie B., pas à Delphine T. À partir de ce moment-là, je sens que quelque chose de bizarre se trame », a-t-elle raconté.
Sa méfiance n’a pas suffi à empêcher Marie-Laure de verser une fois de plus de l’argent aux arnaqueurs. Cette fois, ce n’est plus 107, mais 212 euros.
« À ce moment-là, on m’écrit : ‘Vous aurez le virement, vous avez ma parole.’ Sauf que juste après, on me redemande de verser 128 € », s’est-elle souvenue.
Ce n’est qu’après leur avoir versé les 212 euros que Marie-Laure a compris l’arnaque. Alors, pour tenter de reprendre ce qu’elle leur a si gentiment offert, la pauvre victime s’est saisie de la justice.
« Je suis donc allée à ma banque pour faire opposition (…) Et je suis allée déposer plainte à la gendarmerie. », a-t-elle raconté.
Aujourd’hui, la mère de famille ne souhaite qu’une chose, se faire rembourser. Espérons pour elle qu’elle arrivera à mettre la main sur les malfrats et reprendre son argent.