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Parmi les engagements clés d’Emmanuel Macron ? La réduction de la fiscalité des Français. Ainsi, depuis 2022, la contribution à l’audiovisuel public n’existe plus. Une bonne nouvelle pour les ménages, qui économisent désormais 138 euros par an. De plus, les foyers bénéficient à présent d’un nouveau barème concernant l’impôt sur le revenu. Ainsi, le fisc a augmenté les plafonds des tranches d’imposition à hauteur de 5,4 %. L’objectif ? S’adapter face à l’inflation qui fait rage depuis des mois. Mais la taxe foncière et la taxe d’habitation vont aussi connaître plusieurs changements en 2023.
Taxe foncière en hausse
Cette contribution concerne tous ceux qui possèdent des biens immobiliers. Il peut s’agir d’un appartement, d’une maison, d’un terrain ou même d’un local commercial. Son montant reste indexé sur la valeur locative de vos propriétés. Elle se distingue toutefois de la taxe d’habitation.
Or, ces derniers mois, les prix de tous les secteurs ont connu de fortes augmentations. Aussi, les loyers devraient grimper de la même façon. Ce qui laisser présager une hausse d’environ 7 % pour la taxe foncière. En effet, avec la quasi-disparition de la taxe d’habitation, les collectivités vont sans doute chercher à compenser le manque à gagner. D’après Que Choisir, les propriétaires parisiens devraient être particulièrement impactés par ces évolutions en 2023.
« La maire de Paris, Anne Hidalgo, a ainsi annoncé vouloir faire voter une hausse du taux de la taxe foncière de 7 % dans la capitale pour l’année 2023. Un taux qui passerait de 13,5 % à 20,5 %. Si elle est actée par le Conseil de Paris, la mesure entraînera une envolée de la taxe foncière des Parisiens de plus de 60 %. »
Taxe d’habitation : elle continue pour les résidences principales
Payée en fin d’année civile, cet impôt local s’appliquait à la majorité de la population. Mais depuis 2018, la taxe d’habitation a progressivement disparu. Et cette évolution a eu lieu en deux temps. En premier lieu, elle concernait les 80 % des ménages français les plus modestes :
- Dès 2018, ces foyers fiscaux ont bénéficié d’une réduction de 30 % sur la taxe d’habitation.
- En 2019, ce dégrèvement a atteint 60 %.
- En 2020, cet impôt a totalement disparu.
Mais pour les 20 % des ménages les plus aisés, la taxe d’habitation a persisté plus longtemps.
- Avec une réduction de 30 % en 2021.
- Puis, en 2022, un dégrèvement de 65 %.
- Et, enfin, une disparition totale en 2023.
Mais cette suppression reste à nuancer. En effet, la taxe d’habitation ne concerne plus les résidences principales. En revanche, pour ceux qui ont des résidences secondaires, elle va continuer à exister. Et son montant devrait même grimper dans ce cas. L’objectif ? Inciter les propriétaires à ne plus laisser leurs logements vacants. En particulier dans les zones où le marché locatif rencontre de fortes tensions. En imposant un surcoût sur la taxe d’habitation de ces biens, les collectivités font pression sur les contribuables. D’après le site service public, voici les biens concernés.
» La taxe d’habitation sur les résidences secondaires s’applique aux locaux suivants :
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Locaux meublés affectés à l’habitation (maison individuelle ou appartement). Le logement doit disposer d’un ameublement suffisant pour en permettre l’habitation.
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Dépendances du logement (parking privatif, garage, etc.), même non meublées et non attenantes »