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Depuis quelques années, les déodorants se trouvent dans la tourmente. En effet, leur composition peut parfois poser problèmes. En cause ? Des additifs, qui peuvent rendre ces produits néfastes. Pour informer le grand public, 60 millions de consommateurs a de nouveau fait paraître une étude sur le sujet. Pour ce faire, le magazine a passé 22 références au crible. Dans le viseur ? Des déodorants bio, des formats à bille et même des aérosols destinés aux enfants. Mais le bilan n’a rien de glorieux pour certaines marques.
Le classement de 60 millions de consommateurs
Afin d’aider les Français à faire le bon choix, le magazine a étudié la composition des différents déodorants. Et, sans surprise, peu de références ont trouvé grâce, aux yeux de 60 millions de consommateurs.
Pour déterminer la qualité des produits, l’entité utilise un CosmétoScore. À l’instar du Nutriscore, il permet de donner des notes allant de A (meilleur score) à E (pire score). Or, parmi les déodorants testés, les moins mal lotis n’ont pu obtenir qu’un D. En cause ? Des ingrédients polluants, et parfois néfastes pour la santé. Et d’après le magazine, les labels bio ne garantissent pas la qualité.
« Verdict : ni la certification bio ni la jeune cible ne garantissent des produits exempts de substances irritantes ou autrement problématiques. »
Ainsi, le magazine épingle un déodorant de la marque Avène, qui se destine aux enfants, dès 12 ans.
« Pénalisé essentiellement pour l’utilisation d’ingrédients polluants (polymères, silicones, ammoniums quaternaires, EDTA). »
Selon 60 millions de consommateurs, les produits les moins bien notés se trouvent toutefois au rayon homme, tous notés D voire, E.
« Seule catégorie qui, dans ce panel, semble associée à des produits moins bien notés : les déodorants pour homme. Axe, Mennen, Nivea Men, Brut, Florame. »
Quels dangers présentent les déodorants ?
En premier lieu, 60 millions de consommateurs alerte sur la présence de sels d’aluminium dans ces produits. D’ailleurs, ce débat ne date pas d’hier.
« Ils ont mauvaise presse, car ils ont été suspectés d’effets cancérogènes puis perturbateurs endocriniens. »
Rappelons que ces composants se retrouvent aussi beaucoup dans les anti-transpirants.
Pour le magazine, le problème concerne l’applique des déodorants sur les peaux fragilisées ou irritées. Notamment après le rasage ou l’épilation. En effets, beaucoup d’aérosols contiennent de l’alcool. Résultat ? Leur utilisation peut entraîner des douleurs cutanées. Le magazine épingle ainsi la marque Monsavon.
« L’alcool dénaturé apparaît en premier ingrédient, ce qui implique qu’il est présent en assez forte quantité. Il sort malgré tout dans le trio de tête, car sa formule courte reste vertueuse. »
Et 60 millions de consommateurs constate aussi que les industriels ne communiquent pas toujours de façon claire.
« Le fabricant se contente d’une précaution en petits caractères (« Ne pas appliquer sur la peau endommagée »). Pour ne laisser que la part belle aux allégations vertes : « Bio, 99,9 % d’origine naturelle, éco-spray meilleur pour la planète, limite l’impact sur le réchauffement climatique… «
Enfin, si vous souhaitez savoir quel déodorant acheter, sachez qu’en 2020, 60 millions de consommateurs avait déjà dévoilé son chouchou. Il s’agit du Sanex Stick 24 h (0% sels d’aluminium, 0% alcool). En effet, d’après le magazine, ce produit a une composition assez courte, et ne contient pas de substances jugées dangereuses.