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Avant de connaître la gloire, Claude François a connu l’anonymat. D’ailleurs, saviez-vous pourquoi le chanteur n’a pas voulu que son nom soit inscrit sur son tout premier disque ? On vous révèle tout et bien plus encore dans cet article.
Un livre sur la vie de Claude François
Claude François est sans conteste l’une des icônes les plus incontournables de la variété française. Malgré cela, ses fans ne le connaissent finalement que très peu. C’est pour remédier à cela qu’Olivier Delavault a eu l’idée d’un livre sur la star.
Cet ouvrage intitulé « Claude François, l’intelligence en chansons » renferme d’innombrables informations inédites sur le chanteur décédé en 1978. L’auteur invite les lecteurs à se replonger dans la discographie et la vie de Cloclo.
Ainsi, on apprend davantage sur les débuts hasardeux de l’artiste des années yéyés. Dans un récent article de Télé-Loisirs, qui a lu l’ouvrage avant sa sortie, nous avons eu un aperçu du contenu du livre.
« Auteur de plusieurs ouvrages sur Claude François, l’auteur analyse en spécialiste sa vie et son oeuvre, loin des scandales sur sa fille cachée, son histoire d’amour toxique avec son épouse Janet Woollacott, ou de ses crises de jalousie face au succès de Sylvie Vartan ou d’Alain Chamfort qu’il considérait comme “un ennemi” », peut-on lire.
Parmi ces révélations inédites, on apprend notamment pourquoi Claude François a refusé que son nom apparaisse sur son premier disque.
Les débuts difficiles de Claude François
Dans « Claude François, l’intelligence en chansons », l’auteur s’attarde sur l’enfance que le chanteur a passée en Égypte. Cela avant de parler de son arrivée en France et bien sûr ses débuts dans l’industrie musicale.
Pour rappel, c’était dans le Sud que Claude François a reçu ses premiers engagements professionnels au sein d’orchestres de plus en plus prestigieux. C’était à la même époque que l’artiste en herbe rencontre des stars comme Sacha Distel ou encore Brigitte Bardot.
Si le premier est devenu son ami proche, la seconde lui a prodigué des conseils déterminants pour sa carrière. Quoi qu’il en soit, Claude François est monté à Paris au début des années 60 avec sa femme, Janet.
Le couple avait vécu dans un petit studio insalubre, rue de Clichy. Autant dire que les premières semaines étaient compliquées. Par ailleurs, ces difficultés ont fini par avoir raison de son couple. Janet quitte Cloclo pour Gilbert Bécaud.
Malgré cette douloureuse rupture qu’il a très mal vécue, Claude François s’accroche à son rêve de devenir chanteur. Grâce à sa ténacité et sans doute son talent, il a pu obtenir un rendez-vous avec Jean-Jacques Tilché.
Ce dernier était le directeur artistique de la prestigieuse maison de disques Philips. Bien que ce rendez-vous ait clairement été un échec, l’interprète de « Cette année-là » n’a pas pour autant baissé les bras. Il est revenu un mois plus tard.
Lors de ce second rendez-vous, l’artiste a fait écouter sa chanson « El Nabout ». Le directeur artistique l’a appréciée et fait signer à Claude François son tout premier contrat pour l’enregistrement d’un disque.
Il n’a pas utilisé son véritable nom
Après l’enregistrement de la chanson, la question de la photo se pose. En effet, pour sortir le 45 tours, il fallait avoir une photo correcte de Claude François. Cependant, il n’y en avait aucune qui était susceptible de figurer sur la pochette.
C’est donc dans l’urgence que Jean-Jacques contacte un maquettiste pour réaliser une illustration. Le résultat ne convient toutefois pas à Claude François qui, bien qu’encore anonyme à l’époque, savait ce qu’il voulait.
Par conséquent, il refuse que son nom apparaisse sur la pochette du disque. Voilà pourquoi, le 19 mars 1962, quand « Le Nabout twist » est sorti, on peut lire que la chanson a été créée « par le fameux Kôkô ».
Quant au verso du disque, là où on indique l’auteur et compositeur, on lit le nom de « Cl. François ». Ainsi, le prénom du chanteur n’apparaît nulle part. Sinon, comment le public a-t-il accueilli cette chanson ? Eh bien, ce n’était pas un succès.
Toujours est-il que la machine était déjà en marche. Loin de se faire abattre par cela, Claude François rebondit de plus belle six mois plus tard. En effet, en septembre 1962, Cloclo sort son premier grand succès : « Belles, belles, belles ».
S’ensuit alors une carrière couronnée de succès jusqu’à sa disparition soudaine et tragique, le 11 mars 1978. La star s’est éteinte par électrocution dans sa salle de bains alors qu’il n’avait que 39 ans.