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Né en 1962 à Montélimar, Marianne James a toujours aimé la musique. Dès l’âge de 11 ans, elle a suivi des cours auprès d’un guitariste de Jazz. Dans sa jeunesse, elle n’a pas hésité à chanter dans la rue, pour exercer son art. D’ailleurs, elle a aussi des études de musicologie à la Sorbonne tout en fréquentant le conservatoire, à Paris. Et tous ces efforts ont fini par payer. Ainsi, dès les années 1980, Marianne James a pu sur scène aux côtés de vraies stars de la chanson, comme William Sheller. Toutefois, le grand public a aussi pu la connaître en tant que juré de la Nouvelle Star. En 2018, elle a aussi rejoint le jury de La France a un incroyable talent. Mais depuis quelques années, la chanteuse s’engage aussi contre la grossophobie.
Marianne James s’assume à 100 %
Pendant des années, cette artiste a réussi à se faire une place dans le monde du show biz. Ses rondeurs n’ont jamais empêché cette femme forte d’avoir de l’ambition. Désormais, Marianne James continue de faire la une, sans rougir de sa silhouette.
« J’ai 60 ans, je pèse 138 kilos et je suis en couverture. (…) Je suis tellement fière ! »
Désormais, elle semble tout à fait en paix avec son image. D’ailleurs, Marianne James estime que personne ne devrait avoir honte de son poids.
« C’est mon drapeau, je ne peux pas avancer sans, donc autant l’assumer ! (…) Mettez bien mon poids, j’y tiens et je n’ai aucun problème à le dire. »
Si Marianne James donne autant de détail, ce n’est pas pour faire parler d’elle. Mais plutôt pour prendre la parole, contre la grossophobie, et montrer l’exemple. Elle démontre ainsi qu’on peut a fait réussir dans la chanson ou à la télévision, lorsqu’on est en surpoids ou atteint d’obésité.
« Je me réjouis de constater qu’en l’assumant, j’aide les autres. Vous n’imaginez pas le nombre de personnes grosses, hommes ou femmes de tous âges, qui viennent me voir pour me dire ‘Merci. Merci de ce que vous faites pour nous.' »
La chanteuse estime qu’on ne montre pas assez les personnes en surpoids
Il faut dire que la vie quotidienne n’a rien de simple quand on a quelques kilos en trop. Prendre l’avion, grimper des escaliers… tous ces gestes simples peuvent parfois faire souffrir. Mais d’après Marianne James, le problème vient avant tout des discriminations.
» Le surpoids engendre un déficit d’image. Les gros ont un quotidien extrêmement compliqué, tant dans leur vie personnelle que professionnelle. La grossophobie fait du mal, beaucoup de mal. »
En effet, d’après le sociologue Jean-François Amadieu, auteur du livre, La Société du Paraître, les préjugés ont peau dure. Ainsi, les personnes obèses passent pour des individus faibles, sans volonté. Aussi, Marianne James estime que les lois devraient changer. Et ce, pour inclure davantage ceux qui se trouvent en surpoids.
« Je suis pour les quotas. Qu’il y ait des lois pour l’embauche des gros, tout simplement. Il faut des lois qui peuvent apparaître contraignantes, mais qui ne le sont pas. » Une chose est sûre : la cantatrice n’a pas fini de montrer l’exemple. « Aujourd’hui, je suis obèse. C’est mon drapeau. »