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Bientôt, un petit bijou de la technologie sera placé partout en ville. Il s’agit des radars urbains ressemblant aux radars tourelles. Pour information, ils sont discrets, petits et difficiles à repérer dans l’espace urbain. C’est un outil très efficace. Outre, plusieurs individus approuvent ce nouveau dispositif de sécurité. Ils constitueront un véritable cauchemar pour les automobilistes. D’ailleurs, beaucoup ne cautionnent pas tellement les méthodes utilisées. Que sont-ils ? Comment marchent-ils ? Où seront-ils installés ? On fait le point sur le sujet.
Un dispositif de sécurité
Les radars urbains sont des radars de dernier cri confectionnés de façon à se fondre dans le décor. Ils sont cachés en toute discrétion derrière un feu tricolore ou un platane et ne flashent pas.
Ils ont pour but d’améliorer la sécurité. En effet, le taux d’accidents de la route augmente toujours. De fait, le taux de mortalité dans les dernières statistiques est en hausse de 10 % sur une année. Évidemment, les amendes continueront à être recueillies par les collectivités locales.
Ils ressemblent à une petite boîte à chaussures grise et carrée de 50 centimètres. Comme les radars classiques, ces boîtiers vont être signalés par des panneaux radars. ISans compter qu’ils seront utilisés pour enregistrer les infractions routières.
Ils sont invisibles, mais leur système de détection est très vif. Quelques-uns sont déjà fixés. Mais très peu d’automobilistes les ont remarquées.
« Je n’avais pas remarqué », affirme un jeune homme.
Une mère de famille quant à elle, a déclaré :
« Ils sont malins, personne n’y fera attention ».
Comment fonctionnent les radars urbains ?
Les radars urbains ont de nombreuses fonctionnalités. Il peut :
- Détecter une ceinture non attachée,
- Donner une sanction en cas d’excès de vitesse,
- Enregistrer les franchissements de feu rouge,
- Observer un franchissement de ligne blanche,
- Repérer des automobilistes qui téléphonent au volant
- Repérer des automobilistes qui vont à l’encontre des distances de sécurité
Toutefois, ce dispositif, qui ressemble au radar tourelle, ne peut effectuer qu’une seule fonction. Par exemple, il peut seulement être dédié au franchissement de feu rouge ou au contrôle de la vitesse.
Par contre, il faut retenir que les cabines installées peuvent constituer un leurre. De plus, ces derniers peuvent changer très souvent de localisation.
Les filles françaises, dotées de radars urbains
Les radars urbains se placent sur des mâts spéciaux et des lampadaires. Au cours de sa phase de tests, plus de 50 radars ont été posés auprès de Belfort-Montbéliard, Marseille et Toulouse.
Le site radars-auto.com affirme que d’autres cabines sont déjà fonctionnelles à Audincourt et Sochaux. Dans les prochains mois, plus de radars urbains s’installeront dans des villes comme Lyon ou Montpellier. Il est estimé qu’à la fin d’année, 200 radars environ seront installés et dispersés dans 700 cabines.
« Il y aura donc presque 3 chances sur 4 de passer devant un boîtier vide… », a informé le site radars-auto.com.
Toutefois, la meilleure façon de ne pas subir la sanction est de lever le pied.
Des automobilistes indignés
Les radars urbains installés auprès des villes concernées vont verbaliser dès fin mars.
« Avec l’homologation du second modèle de radar urbain, ce n’est désormais plus qu’une question de semaines voir de jours pour que les premiers avis de contravention arrivent dans les boîtes aux lettres puisque toutes les conditions requises sont désormais réunies », a affirmé le site radars-auto.com.
De nombreux automobilistes s’offusquent par la décision d’installer cette nouvelle technologie. Une jeune femme à vélo, interrogée par TF1 a déclaré :
« Pourquoi toujours sanctionner ? Il faut d’abord discuter. »
Un motard est d’accord sur le fait de renforcer la sécurité. Cependant d’après lui, « là, on arrive à des excès ».
TF1 a voulu entendre l’avis des autorités compétentes au sujet de cette nouvelle technologie. Mais celles-ci ont souhaité garder leur silence.
En ravanche selon la chaîne, les associations d’automobilistes n’ont même pas encore donné leur opinion. Le directeur de l’Automobile Club du Midi, Jean-Christian Meslet, a regretté que « ces installations de nouveaux radars doivent être justifiées en matière d’accidentologie et doivent répondre à des études très particulières. Tout ça a été tenu secret ».
Source : Tf1info
