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La situation conflictuelle en Europe continue de provoquer une inflation généralisée. Selon les données de l’Insee, l’inflation en avril a atteint 5,9 % sur un an. De plus, les taux d’intérêt pour un prêt immobilier ne cessent d’augmenter. Actuellement, le taux moyen pour un crédit immobilier souscrit sur 20 ans est de 3,38 %.
Avec toutes ces augmentations de prix, vous pourriez penser que cette année n’est pas idéale pour un projet immobilier. Cependant, ne vous inquiétez pas ! Il existe des options pour réduire les coûts d’emprunt liés aux taux d’intérêt des prêts immobiliers. Dans cet article, nous vous présentons 5 astuces pour y parvenir.
1- Le PTZ, ou Prêt à taux zéro
Le PTZ est un dispositif de soutien à l’accession à la propriété. Comme son nom l’indique, il permet de faire un prêt immobilier sans intérêt. Depuis 2022, les bénéficiaires pouvaient faire un prêt immobilier jusqu’à 51 828 euros. C’est une offre incroyable, n’est-ce pas ? En revanche, pour en bénéficier, il faut remplir certaines conditions.
Selon un article d’Ouest-France publié le 21 mai dernier, les futurs emprunteurs doivent « cocher toutes les cases » pour obtenir un PTZ. Ces conditions incluent un plafond de revenu pour les foyers modestes et l’utilisation exclusive du prêt pour la construction d’un logement principal.
2- Le Prêt accession d’Action Logement
« Depuis près de soixante-dix ans, la vocation du groupe Action Logement, acteur de référence du logement social et intermédiaire en France, est de faciliter l’accès au logement pour favoriser l’emploi », peut-on lire dans le site officiel d’Action Logement dans les rubriques « qui sommes-nous ».
Pour aider les foyers modestes à accéder à la propriété, Action Logement propose un prêt immobilier avantageux. Selon le site gouvernemental Service-Public, le taux d’intérêt de ce prêt a passé de 0,5 % à 1,5 % depuis le 1er mars 2023. Un taux bien en dessous du taux général de 3,38 %.
Le montant maximum de prêt accordé est de 40 000 euros. Cependant, cette offre est soumise à certaines conditions. Selon nos confrères d’Ouest-France :
« Seul l’achat d’une résidence principale neuve, un projet de construction, ou l’achat d’un logement ancien HLM noté A à E sur le DPE est éligible. »
3. Le prêt immobilier des caisses de retraite
Les caisses de retraite peuvent être un allié pour obtenir un prêt immobilier. Selon un article d’Ouest-France citant le courtier Cafpi, le montant de ce coup de pouce :
« est généralement situé entre 3 000 et 15 000 euros, remboursables sur 15 ans au maximum (souvent 5 ou 10 ans) ».
Les conditions d’éligibilité varient selon votre caisse de retraite. Toutefois, une chose est sûre : cette offre n’est pas réservée uniquement aux retraités. En effet, les personnes actives peuvent également bénéficier de ce dispositif de prêt immobilier offert par les caisses de retraite.
4. Prêt immobilier venant des aides locales
Il ne faut pas non plus oublier les aides locales. Certaines collectivités locales offrent parfois des aides pour l’achat d’un logement dans leur territoire. L’Anil ou l’Agence nationale pour l’information sur le logement, enregistre commune par commune les différentes aides en vigueur dans chaque territoire de France.
Ainsi, pour connaître les dispositifs de prêt immobilier de votre commune, veuillez vous rapprocher de l’Adil (Agence départementale pour l’information sur le logement). D’après Aurane Sérot, juriste à l’Anil, dans l’article d’Ouest-France, dans chaque Adil :
« Un juriste de proximité connaîtra l’ensemble des dispositifs existants sur votre territoire et les aides mobilisables ».
Cet organisme peut également vous aider à comprendre les différentes formalités nécessaires pour l’acquisition d’un logement.
5. Un prêt familial
Pour éviter les coûts d’intérêts des prêts immobiliers bancaires, vous pouvez demander un prêt à votre entourage. Bien sûr, comme ce n’est pas une donation, vous devrez rembourser l’argent prêté. Le taux d’intérêt dépendra de votre contrat. Mais il y a quelques conditions à respecter.
Pour un prêt immobilier de plus de 1500 euros, le contrat doit être établi par écrit, soit entre les deux parties, soit formalisé par un notaire. En plus, si le montant du prêt dépasse 5 000 euros, il doit être déclaré à la Direction générale des finances publiques.