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Plus la technologie et l’électronique avancent, plus les foyers disposent d’objets électriques chez eux. En cette période de fêtes de fin d’année, on retrouve alors de nombreuses guirlandes dans les salons et en décoration dans le sapin. Malheureusement, on ne pense pas souvent aux dangers que ces objets peuvent représenter. En achetant un objet électrique, il faut dire qu’on ne regarde pas souvent les risques liés. C’est là que la DGCCRF intervient. En effet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes réalise, annuellement, une enquête sur la sécurité de ces objets. Toutefois, il s’avère que de nombreux d’entre eux ne soient pas en conformité avec les normes françaises. Certains objets se montrent même dangereux. Une enquête, mise en avant par nos confrères de BFMTV, qui souligne les véritables dangers liés à l’utilisation de ces produits. On vous explique tout ici.
Les objets électriques qui présentent des dangers
Nos confrères de BFMTV se sont récemment penchés sur l’enquête annuelle réalisée par la DGCCRF. Rappelons alors le sujet de cette enquête. Tous les ans, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes mène une enquête sur la sécurité des différents objets électriques. Ces derniers constituent des objets que l’on peut trouver au quotidien dans les foyers français. Ainsi, le jeudi 22 décembre, cette enquête annuelle a été publié. Malheureusement, elle démontre que de nombreux objets électriques du quotidien ne se trouvaient pas en conformité avec les normes imposées. En effet, certains se montrent même dangereux à l’utilisation. Une trouvaille que la DGCCRF ne prend pas à la légère.
Parmi les objets électriques non conformes, il s’avère que de nombreux d’entre eux font partie intégrante du quotidien. Que ce soit des cafetières, des sèche-linges ou encore des guirlandes. Il convient alors de noter les techniques utilisées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Sachez donc que la DGCCRF a contrôlé près de 1 520 références auprès d’environ 600 distributeurs, fabricants, importateurs et sites de vente en ligne. Avec tous ces objets, il se pourrait que certains ne soient pas conformes. Malheureusement, le résultat se révèle choquant. En ce qui concerne les guirlandes électriques, la DGCCRF a évalué 17 produits. « Sur les 17 produits analysés, un seul était conforme. […] Les autres produits n’auraient pas dû se trouver sur le marché », ont-ils trouvé. D’après les dires, six guirlandes ne s’avèrent pas conformes, et dix seraient même dangereux.
Une enquête annuelle par la DGCCRF
L’année dernière, en 2021, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a effectué un contrôle approfondi de nombreux établissements français. La résultat, une fois de plus, s’avère choquant. D’après le relevé, un établissement sur quatre présenterait des anomalies. Et ce, notamment liées à des objets électriques non conformes aux normes françaises. En effet, il s’avère que la moitié des établissement concernés rencontraient une sécurité douteuse sur les produits électriques en vente. Une centaine de produits, considérés dangereux par la DGCCRF, a donc été évalué. Il s’avère donc que 80 % d’entre eux ne se trouvaient pas conformes. De plus, un sur trois présentaient de véritables dangers à l’utilisation. Ces trouvailles ont donc fait l’objet de nombreuses discussions. La naissance d’une inquiétude autour des différents objets électriques a donc vu le jour.
Les domaines concernés semblent larges et variés. Toutefois, il existe quelques secteurs qui ressortent le plus dans ces enquêtes menées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). En effet, on retrouve alors les blocs d’alimentations, les cafetières électriques, les séchoirs mais également les guirlandes. Le service du ministère de l’Économie a tenu à faire quelques précisions à ce sujet. Il a donc souligné « des manquements à tous les niveaux de la chaîne de commercialisation, que ce soit par une conception, une apposition des marquages et une constitution des instructions et informations de sécurité non rigoureuses ou par l’absence d’autocontrôles des sociétés responsables de la première mise sur le marché ». Selon ses dires, un contrôle plus approfondi devrait avoir lieu. Et ce, avant la commercialisation des objets électriques.