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En plus de devoir relancer sa carrière tout en redorant son image, Énora Malagré doit aussi lutter contre son endométriose. Une situation qui l’a poussée à bout. Elle a d’ailleurs exprimé son exaspération depuis son lit d’hôpital.
Une chroniqueuse qui n’a pas la langue dans sa poche
Énora Malagré a acquis une certaine notoriété en faisant la chronique au sein de l’équipe de « TPMP ». Elle s’est souvent fait remarquer par ses innombrables coups de gueules et son franc-parler. Malheureusement pour la jeune femme, le poids des critiques et la pression médiatique l’a poussé à quitter l’émission de Cyril Hanouna.
Cela fait un moment que l’on n’a pas vu la blonde de 42 ans autour de la table du talk-show de C8. Après son départ, elle n’a d’ailleurs pas manqué de dénoncer le comportement qu’avaient ses camarades dans les coulisses de l’émission. Elle n’a épargné personne. À cette époque, même Cyril Hanouna en a pris pour son grade.
Après avoir quitté son poste de chroniqueuse, Énora Malagré a dû se reconstruire en se concentrant sur de nouveaux projets. Et ce, même si elle se sent encore marquée par l’image qu’elle s’est faite au sein de l’équipe de « TPMP ».
Énora Malagré, une image qui lui colle à la peau
Les critiques « teintées de sexisme » ont fini par briser la quadragénaire. Elle s’en est d’ailleurs confiée auprès de Ciné Télé Revue.
« C’était la première fois qu’on avait à la télé, une femme dans un rôle qu’on attribue plutôt à un homme, celui de la grande gueule », a-t-elle expliqué.
Ce personnage a eu un effet « destructeur » sur sa vie quotidienne. Cela explique le fait qu’elle a pris ses distances avec le présentateur de « TPMP ». Elle rappelle qu’il reste son ami, malgré tout. Avec le temps, la jeune femme regrette de ne pas pouvoir se débarrasser de cette étiquette dans le monde médiatique.
« Chaque fois que je reçois une proposition, c’est pour refaire la blonde qui crie. Je l’ai fait pendant sept ans, je ne vais pas m’y recoller », regrette-t-elle.
Parler pour sensibiliser
Énora Malagré a une carrière florissante à la télévision et sur les planches. Une vie qui aurait été parfaite si la maladie ne s’en était pas mêlée. En effet, la quadragénaire lutte actuellement contre l’endométriose.
La chroniqueuse n’a jamais fait mystère de sa lutte contre cette maladie. Elle parle volontiers de ce qu’elle traverse dans le but de sensibiliser le public. On sait, par exemple, que cette maladie a provoqué, chez la compagne d’Hugo Vitrani, de multiples fausses couches. La femme de télé a aussi confié qu’elle doit continuellement faire face à des douleurs insoutenables. Et ce, depuis quelques années.
Le 30 janvier dernier, Énora Malagré a partagé plusieurs stories dans lesquelles elle parlait de son calvaire.
« Alors aujourd’hui, c’est un jour sans. Je perds des litres de sang, j’ai mal comme jamais. Je me dis que j’en ai ras le bol, parce que décidément sur moi, rien ne fonctionne. Je veux vraiment qu’on trouve un remède. Un VRAI à cette saloperie. L’endométriose. Car on n’en parle beaucoup maintenant mais ça n’avance pas !! Pas assez, on n’en guérit pas… », explique-t-elle.
Elle a renchéri en disant qu’elle a failli poster une vidéo la montrant:
« En train de ramper de douleur ».
« Je pense à toutes celles qui sont en crise comme moi », poursuit-elle dans son récit.
Entre la douleur et l’espoir
C’est à cause de ces douleurs d’une rare violence qu’Énora Malagré a dû se rendre à l’hôpital. En plus de cela, il lui est également arrivé de perdre des litres de sang. Cela fait quelques années qu’elle souffre de cette maladie et elle ne cache plus sa lassitude vis-à-vis de cela. Elle espère néanmoins que les avancées de la médecine pourront, un jour, la sortir d’affaires.
« Alors voilà. On continue dans la transparence. Je finis à l’hôpital. Je partage pour que vous preniez bien conscience de ce qu’est cette saloperie de maladie. C’est ça notre réalité. Il faut continuer le combat. Il faut que la recherche avance (…) », peut-on lire en légende.
La chroniqueuse tient à rassurer ses abonnés. On lui aurait administré de la morphine pour atténuer la douleur. Elle conclut son cri du cœur en disant qu’elle va subir des examens.
« Pas de panique hein mais quand c’est insoutenable et qu’on a perdu trop de sang, on se retrouve aux urgences. On m’a donné là de l’Oramorph, c’est pas désagréable, c’est à base de morphine, et puis voilà, on va faire des examens », a-t-elle conclu.
