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Depuis maintenant deux ans, Patrick Poivre D’Arvor est dans la tourmente. Pour cause, l’ancienne tête d’affiche de TF1 fait l’objet de graves accusations d’agression par plusieurs femmes. Jadis très respecté dans le milieu, il va sans dire que ce scandale a fortement entaché sa réputation. En effet, de figure emblématique du PAF, il est devenu une persona non grata.
Patrick Poivre D’Arvor, pas le bienvenu
Chaque année, divers prix sont décernés par le magazine le Film Français durant la cérémonie des Trophées du Film Français. À titre d’information, pour la trentième édition qui s’est déroulée à l’Intercontinental Paris Le Grand, un film s’est imposé en remportant le Prix du Public.
Il s’agit de « Maison de retraite », réalisée par Thomas Gilou, mettant en scène Kev Adams, Gérard Depardieu et Mylène Demongeot. La comédie a remporté 35,1 % des suffrages, devançant le biopic sur Simone Veil, « Simone, le voyage du siècle « (20,5 %) et « Novembre » (17 %).
Durant cette cérémonie, du beau monde a bien évidemment été convié. Et d’après une information relayée par Closer, Patrick Poivre d’Arvor y figurait. Seulement voilà, tout récemment, Le Film Français l’a démentie sur Twitter. Sur le réseau social, on peut notamment lire le tweet suivant :
« Le Film français souhaite réagir concernant de fausses informations parues sur le site http://Closermag.fr le 16 février 2023 à 19h00, ainsi que dans le numéro du magazine Closer daté au 17 février 2023. Nous démentons formellement et fermement avoir invité et reçu Patrick Poivre d’Arvor lors de la cérémonie des 30es Trophées du Film français, qui s’est tenue le 7 février 2023 à Paris. Le Film français se réserve le droit de donner les suites judiciaires qu’il jugera utile. »
[Démenti du 17 février 2023]
Le Film français souhaite réagir concernant de fausses informations parues sur le site https://t.co/RcPge4uEx8 le 16 février 2023 à 19h00, ainsi que dans le numéro du magazine Closer daté au 17 février 2023. ⏬— Le film français (@lefilmfrancais) February 17, 2023
Affaire Patrick Poivre D’Arvor, rappel des faits
Par ailleurs, dans ses colonnes, Closer a notamment affirmé que l’ex de Claire Chazal était venu accompagner durant un dîner suivant la cérémonie. Une situation qui n’a bien évidemment pas ravi toute l’assemblée. En effet, toujours selon le magazine people, Patrick Poivre d’Arvor et la femme qui l’accompagnait auraient provoqué un moment de grande gêne. Certains convives auraient même refusé de lui serrer la main, visiblement très outrés.
Pour rappel, tout ce mépris à l’encontre de l’ancien présentateur du JT du 20H de TF1 trouve ses origines le 19 février 2021. Ce jour-là, à la une du journal le Parisien, on pouvait notamment lire :
« La femme qui accuse PPDA ».
Il s’agit de l’auteure et vulgarisatrice scientifique Florence Porcel.
D’après cette dernière, les faits remontent en 2004. Cette année-là, elle aurait eu un rapport non consenti avec le célèbre journaliste. 4 ans plus tard, soit en 2009, il l’aurait ensuite forcé à effectuer une fellat**. À l’époque, Florence affirme avoir voulu porter plainte, mais finalement, elle a décidé d’y renoncer. Selon son explication :
« C’était PPDA… Il était tout-puissant, j’étais étudiante. J’ai eu peur que ma vie soit ruinée avant qu’elle commence. Et j’ai pensé qu’on n’allait pas me croire. »
Toujours présumé innocent
Bien évidemment, Patrick Poivre d’Arvor réfute toutes ces accusations portées sur sa personne. Deux semaines après les terribles accusations de Florence Porcel, il s’est rendu sur le plateau de « Quotidien » pour se défendre. Souhaitant laver son image, le père de famille a notamment déclaré :
« De ma vie jamais je n’ai consenti, je n’ai accepté une relation qui ne serait pas consentie, une relation qui serait forcée, que ce soit sentimentale ou sexuelle. Jamais de ma vie. »
Au passage, il affirme regretter que les jeunes générations n’acceptent plus :
« Ce comportement où il y avait parfois des petits bisous dans le cou ». « Des petits compliments, du charme ou de la séduction. »
Seulement voilà, depuis la médiatisation de cette sombre affaire, plusieurs autres plaintes ont été déposées à son encontre. Et d’après l’officier de police judiciaire chargé de recueillir les dépositions des plaignantes, toutes le décrivent comme un :
« Un prédateur sexuel abusant de sa notoriété ».
Il est important de préciser que l’ancienne gloire du PAF reste présumé innocent des faits qu’on lui rapproche. Et ce, jusqu’au jugement final de cette affaire.
