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Michel Polnareff n’est sans doute plus à présenter. Reconnaissable grâce à son look singulier (cheveux blonds décolorés, lunettes blanches et pantalon moulant) il est incontestablement l’un des plus grands chanteurs de sa génération. Pour la petite histoire, l’auteur-compositeur est venu au monde à Nérac dans le Lot-et-Garonne, le 3 juillet 1944. Véritable pacifiste, Michel Polnareff a un goût très prononcé pour la provocation, et ce, comme en témoignent les paroles de certaines de ses chansons. Notons que dans son répertoire, il compte divers tubes à succès dont « La Poupée qui fait non ». Sorti en 1966, cette chanson le révélera au grand public et s’ensuivent d’autres titres tels que « On ira tous au paradis » et sans oublier le mythique « Lettre à France ». Sur le plan personnel, Michel Polnareff est l’heureux papa de Louka. Et comme tous les parents, il se fait du souci pour son gamin. Le chanteur craint notamment de ne pas avoir la bonne méthode pour l’éduquer.
Michel Polnareff : un retour qui s’annonce grandiose
Michel Polnareff, c’est plus de 50 ans de carrière. Et pour 2023, le chanteur souhaite marquer le coup en organisant une énorme tournée dont le coup d’envoi sera donné le 24 mai. Pour le plus grand bonheur de ses fans, il sillonnera notamment une vingtaine de grandes villes dont Toulouse, Nantes, Ajaccio, Paris, etc. Notons que la dernière date de sa tournée, qui se produira sur une scène centrale, prendra fin le 8 juillet, à Nîmes.
Il faut savoir que ce grand retour aura lieu 7 ans après l’arrêt de sa dernière tournée. Et ce, en raison de ses problèmes de santé. Dorénavant en pleine forme, Michel Polnareff compte bien prendre sa revanche et satisfaire son public qui l’attendait impatiemment. Pour ce grand événement, Michel Polnareff reprendra bien évidemment ses plus grands succès, mais en version piano-voix cette fois-ci.
À l’image de « Polnareff chante Polnareff », son album de reprises sorti en novembre dernier. Concernant l’affiche, en véritable provocateur, le chanteur n’a pas choisi n’importe laquelle pour illustrer son comeback. En effet, l’interprète de « Goodbye Marilou » a réutilisé celle de l’Olympia 1972 qui, à l’époque, avait énormément fait polémique. Pour cause, sur l’image, ce dernier avait montré son postérieur. Accusé d’attentat à la pudeur, il était par la suite contraint de s’exiler aux États-Unis.
« Je ne pense pas être un père exceptionnel »
Bref, à 79 ans, Michel Polnareff n’a vraisemblablement rien perdu de sa fougue et ne compte pas dire adieu à la scène.
« Je n’ai jamais composé autant de trucs nouveaux ! », a-t-il notamment déclaré auprès de l’AFP.
Ainsi, pour sa tournée très attendue, Michel Polnareff nous promet un show spectaculaire. Et pour en faire la promotion, le samedi 20 mai 2023, il était présent dans « 50’ Inside ». Une occasion pour le chanteur de se confier sur sa vie personnelle face à un Nikos Aliagas qui était très à l’écoute. Le septuagénaire est notamment revenu sur son fils Louka. Venu au monde en 2010, ce dernier est le fruit de son amour avec Danyellah. Bien qu’il ne soit pas le père biologique du garçon, cela ne lui a pas empêché de l’aimer comme s’il était le sien. Il a déclaré :
« Je l’adore. Moi, je ne pense pas être un père exceptionnel, mais j’ai un problème moi, c’est-à-dire que je veux être exactement avec lui, le contraire que ce que mon père a été avec moi. Donc, je suis peut-être trop laxiste. »
Il faut savoir que Michel Polnareff n’a pas eu une enfance facile. La raison ? Il a vécu de nombreux sévices venant de son père.
« J’étais battu, rebattu »
Avec émotion, il a notamment confié que son père « était très dur ».
Ajoutant :
« Très difficile et très brutal. Brutal physiquement. J’étais battu, rebattu… Le truc où je suis très heureux c’est que j’ai pardonné. Je lui pardonne. Encore aujourd’hui, je lui pardonne. »
Notons que ce n’est pas la première fois que le chanteur parle à cœur ouvert des sévices qu’il a endurés durant son enfance. En effet, en novembre 2022, dans les colonnes de France Dimanche, Michel Polnareff avait déjà évoqué le sujet. Selon ses dires, il n’avait pas le droit de l’écouter à la maison. Et quand son père a découvert sa passion pour le rock, ce dernier l’avait frappé à coup de ceinture. Malgré tout le mal qu’il lui a fait subir, Michel Polnareff ne garde pas des rancunes envers son géniteur.
« Mais j’ai pardonné au bout de vingt ans. Je sais être rapide quand il le faut », a-t-il confié.
Et d’ajouter :
« Je ne peux pas lui reprocher de m’avoir rendu esclave des études de piano. Le seul truc que je lui reproche, c’est de m’avoir mis des coups de ceinture à chaque fois que je faisais une fausse note ou que je chantais faux sur un truc de solfège. »
Dorénavant un homme heureux, Michel Polnareff assure que pardonner à son père était important pour sa personne. Toutefois, il ne souhaite pas refaire les mêmes erreurs que lui.