1889 | Publié le 15 Juin 2018 par Foozine
En janvier 2017, l'OMS avait annoncé qu'elle réfléchissait à classer l'addiction aux jeux vidéo comme une maladie, comme pour les jeux de hasard. Une enquête sur cette addiction estime qu'un jeune de 14 à 24 ans sur six s'adonne plus de 5 heures par jour aux jeux vidéo et 7% plus de 8 heures.
L'addiction est reconnue quand la consommation excessive de jeux entraîne 'une altération non négligeable des activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles ou d'autres domaines importants du fonctionnement' pendant un an.
Ce n'est pas seulement le nombre d'heures de jeu, mais les répercussions qu'elles ont qu'il faut regarder !
Mais également l'impact sur la santé physique du joueur, comme des sécheresses oculaires, ou des douleurs musculo-squelettiques qui peuvent apparaître.
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Mais qu'est ce que cette reconnaissance mondiale pourrait changer pour les patients ? Des médicaments remboursés, un congé maladie si besoin, mais surtout une prise en charge plus spécifique. Mais les experts ne nient pas qu'il existe aussi un risque de diagnostics exagérés, et que ces patients, désormais atteints de troubles mentaux, risquent d'être stigmatisés. À ce jour, aucune étude épidémiologique n'a pu conclure de manière irréfutable qu'il existait une addiction aux jeux vidéo.
Certains voient aussi l'opportunité de mieux prévenir ces risques d'excès de consommation de jeux vidéo, en diffusant des messages d'alerte quand on remarque que le gamer joue douze heures par jour, ou un numéro gratuit comme pour les addicts aux jeux d'argent. Pour cela il faut toucher également les parents, qui peuvent s'inquiéter pour rien ou au contraire passer à côté des alertes.
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