486 | Par Foozine
Le 13 mai, alors que le navire vient tout juste de quitter Venise, Jean Mérel demande à l'équipage de sécuriser la porte de sa cabine qui ne fermait pas de l'intérieur, pour éviter une fugue nocturne de son épouse atteinte d'Alzheimer.
'On a rencontré une médecin à bord qui a dit que la seule solution était de nous débarquer, alors qu'elle n'a jamais examiné mon épouse' a raconté Jean.
Jugée comme une personne à risque par l'équipe de la compagnie de croisière italienne, le couple est débarqué du bateau à Brindisi en Italie.
'On s'est retrouvé à 2200 kilomètres de la maison, sans plan de vol'
Ils payent donc le taxi, l'hôtel, le vol retour. 935 euros en plus des 3 200 euros de la croisière.
Estimant qu'il s'agit d'une discrimination, Jean Mérel veut désormais porter l'affaire en justice avec l'aide de l'association France Alzheimer. Il souhaite que tous les frais soient pris en charge par la compagnie, y compris leur préjudice moral.
'Les gens ne connaissent pas la maladie d’Alzheimer, ne savent pas ce que ça veut dire, ne savent pas accompagner ni les aidants, ni les personnes malades. Ce qu’on veut, c’est surtout dénoncer ces mauvais traitements pour que ça ne se reproduise plus jamais'
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